Christophe Leguevaques Avocat barreau Paris-Toulouse
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Vitamine D : malgré l'absence de réponse de l'ANSM depuis 3 mois, le centre hospitalier de Cholet se mobilise




Perturbateurs endocriniens. Des bébés exposés au BHT : le CTIAP saisi par des mamans inquiètes

Le Dr Amine UMLIL du centre hospitalier de Cholet (Centre Territorial d'Information Indépendante et d'Avis Pharmaceutiques) a mis en ligne l'avis suivant :
 
« (…) Nous sommes donc un groupe de mamans dont les bébés ont réagi à Adrigyl [colécalciférol ou vitamine D3] prescrit dès la maternité. (…). »

Des mamans, habitant le Sud de la France, saisissent le CTIAP car elles n’auraient pas eu de « réponse de la part du corps médical ». Elles ont « besoin de soutien de personnes du monde médical et scientifique pour rechercher des solutions pour [leurs] bébés. » Elles ont « le sentiment que [leurs] bébés ont été intoxiqués ».

Elles se posent beaucoup de questions, qui nous ont été énumérées, tout en ayant « conscience de la difficulté de cette affaire » : « Comment soigner nos bébés ? Comment les aider à éliminer au mieux cette molécule ? Est-il possible de vérifier les dosages d’Adrigyl, notamment celui du BHT ? Que sait-on sur le BHT ? Pourquoi le BHT est-il interdit dans certains pays comme l’Australie, le Japon, la Roumanie ? Comment trouver les documents en attestant ? Pourquoi le BHT est-il utilisé dans un médicament à ingérer pour bébé alors qu’il existe d’autres solutions ? Etc. ? ».

Dans leurs témoignages, ces mamans soulignent une régression des effets indésirables constatés après l’arrêt - souvent par oubli - du médicament suspect d’une part ; ces effets indésirables reviennent dès la reprise du traitement d’autre part. La pharmacovigilance ne pourrait rester insensible à une telle chronologie dans la survenue des effets indésirables notifiés.

Ces mamans souhaitent « alerter les autorités sanitaires ». Elles ne remettent pas en cause le principe actif (colécalciférol ou vitamine D3) d’ADRIGYL®. Elles suspectent notamment l’un des excipients qui composent cette spécialité pharmaceutique : le butylhydroxytoluène (BHT). Ces mamans s’interrogent « vivement sur ses effets sur [leurs] bébés qui présentent les mêmes symptômes ». Leur inquiétude concerne la santé de leurs enfants à court et à long terme : « Nous nous inquiétons sur la santé à venir de nos enfants au vu de ce que nous avons lu sur cet antioxydant » qui est le BHT.
 
Le BHT est utilisé comme antioxydant dans l’alimentation humaine et animale en tant qu’additif. Il est également présent dans le domaine de la cosmétique et des produits de soin et d’hygiène, dans des huiles végétales et animales et dans des savons. Il se retrouve aussi dans des médicaments, produits phytopharmaceutiques, parfums, cires, produits d’entretien, biocides (désinfectants), peintures, caoutchoucs, plastifiants. Il évite l’oxydation des matériaux pendant un stockage prolongé.

Pour plus d'informations >>> site du Centre hospitalier de Cholet




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Christophe Lèguevaques


Avocat au barreau de Paris - Docteur en droit


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Christophe Lèguevaques est membre-fondateur de METIS-AVOCATS AARPII - Association d’Avocats à Responsabilité Professionnelle Individuelle Inter-barreaux


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