Levothyrox, la galère continue
Le 3ème rapport de pharmacovigilance, publié par l’ANSM le 6 juillet 2018, montre qu’il y a maintenant plus de 30.000 patients qui ont signalé des effets indésirables, parfois très handicapants, avec la nouvelle formule du Levothyrox, distribuée en France depuis avril 2017. Une diminution importante du nombre de signalements s’est amorcée depuis octobre 2017 et confirmée à distance, peut-être expliquée par la mise à disposition des alternatives thérapeutiques.
Cette 3ème enquête, intégrant plus de 14 000 déclarations (14.101) déclarées aux CRPV du 1-12-17 au 17-4-2018 (en complément des 5 062 prises en compte dans l’enquête 1 et des 12 248 dans l’enquête 2) confirme les constatations des précédentes enquêtes, à savoir un profil clinique d’effets indésirables rapportés avec LEVOTHYROX® NF « semblables à celui de LEVOTHYROX® AF », mais avec une fréquence de signalements totalement inattendue.
On n’a toujours AUCUNE explication … et les conclusions du CRPV disent simplement « L’analyse des données ne permet pas d’identifier d’éventuels patients à risque et ne permet pas de proposer d’hypothèse à la survenue de ces effets. » Le rapport ne propose aucune solution concrète, il dit juste que « les résultats de cette nouvelle enquête font la démonstration que les données de pharmacovigilance, de nature déclarative par définition, même en nombre très important, ne permettent plus de progresser sur ce dossier et de formuler des hypothèses. Le rapporteur propose de poursuivre la surveillance des patients traités par spécialités à base de lévothyroxine dans le cadre d’un programme de surveillance de pharmacovigilance adapté … »
3ème rapport de pharmacovigilance du 6 juillet 2018
Plus de 30.000 signalements – mais toujours aucune explication !
Plus de 30.000 signalements – mais toujours aucune explication !
Le 3ème rapport de pharmacovigilance, publié par l’ANSM le 6 juillet 2018, montre qu’il y a maintenant plus de 30.000 patients qui ont signalé des effets indésirables, parfois très handicapants, avec la nouvelle formule du Levothyrox, distribuée en France depuis avril 2017. Une diminution importante du nombre de signalements s’est amorcée depuis octobre 2017 et confirmée à distance, peut-être expliquée par la mise à disposition des alternatives thérapeutiques.
Cette 3ème enquête, intégrant plus de 14 000 déclarations (14.101) déclarées aux CRPV du 1-12-17 au 17-4-2018 (en complément des 5 062 prises en compte dans l’enquête 1 et des 12 248 dans l’enquête 2) confirme les constatations des précédentes enquêtes, à savoir un profil clinique d’effets indésirables rapportés avec LEVOTHYROX® NF « semblables à celui de LEVOTHYROX® AF », mais avec une fréquence de signalements totalement inattendue.
On n’a toujours AUCUNE explication … et les conclusions du CRPV disent simplement « L’analyse des données ne permet pas d’identifier d’éventuels patients à risque et ne permet pas de proposer d’hypothèse à la survenue de ces effets. » Le rapport ne propose aucune solution concrète, il dit juste que « les résultats de cette nouvelle enquête font la démonstration que les données de pharmacovigilance, de nature déclarative par définition, même en nombre très important, ne permettent plus de progresser sur ce dossier et de formuler des hypothèses. Le rapporteur propose de poursuivre la surveillance des patients traités par spécialités à base de lévothyroxine dans le cadre d’un programme de surveillance de pharmacovigilance adapté … »
Nous déplorons que les autorités refusent d’effectuer des analyses plus poussées pour tenter de comprendre enfin ce qui provoque tous ces effets indésirables … elles affirment, analyses à l’appui, qu’il n’y a ni BHT ni métaux lourds ni dextrothyroxine (ou simplement à l’état de traces, mais cela autant dans l’ancienne formule que dans la nouvelle …) – mais ne faudrait-il pas chercher plus loin, envisager d’autres hypothèses, pour enfin couper court aux rumeurs et pouvoir fournir des explications aux patients ?