Avocat et RSE : un oxymore ?





Responsabilité sociale des entreprises, corporate governance, développement durable, autant d'expressions inconnues du temps de Cambacérés ou de Portalis.

Pour le juriste français, elles sont le reflet de l'intégration dans notre ordre juridique de la pensée dominante. Elles sont souvent le masque vertueux de la mondialisation.

Ainsi, tout en restant critiques sur les soubassements de ces expressions, elles n'en sont pas moins porteuses de valeurs, de principes qui peuvent guider les pas de tout avocat qui se prétend humaniste et/ou progressiste.


Nous essayons de mettre en œuvre ces principes et ces valeurs par des petits actes positifs :
économie d'énergie et de ressources : nous veillons à ne pas laisser les appareils en veille  et nous recyclons le papier pour éviter le gaspillage. Nous achetons des produits "vert" ou "bio" ou estampillé "développement durable", nous buvons du café et des jus de fruits issu du "commerce équitable" etc. limitation de l'empreinte carbone : chaque fois que nous pouvons éviter de prendre l'avion, nous lui préférons le train. Pour circuler en ville, nous préférons le vélo ou le scooter à l'automobile. création d'un esprit d'équipe et d'un climat d'épanouissement dans le travail : nous ne vous dirons pas toutes les fêtes ou les repas que nous organisons, mais sachez simplement que chaque victoire engendre un pot de l'amitié et, s'il n'y a pas de machine à café, nous avons instauré de "repas de cabinet" où la bonne humeur est rarement absente. nous menons des actions pro bono.
 

Parce que nous sommes des éternels insatisfaits, nous essayons de nous améliorer chaque jour et nous sommes à l'écoute de toutes les idées ou les solutions permettant de renforcer notre implication dans la RSE.


Pour aller plus loin :

Juristed'entreprisemagazine laRSEdéfispourlesjuristes.pdf  (2.27 Mo)
RapportRSE.pdf  (16.58 Mo)
FR_CSR_guidelines RSE CCBE 2005.pdf  (279.47 Ko)





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