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#LEVOTHYROX - Enfin la vérité commence à sortir le bout de son nez









« il n'est point de secret
que le temps ne révèle
»

Jean Racine, Britannicus, 1669,
acte IV, scène 4



Depuis le début de la crise du LEVOTHYROX, j'avais déjà attiré votre attention sur un grand mystère : pourquoi les médecins qui vous suivent et qui vous soignent n'ont ils pas été du côté des malades ? par peur des "pontes", "professeurs", "kols" et autres "mandarins" qui travaillent plus pour l'industrie que pour la science ?

Vous trouverez ci-après l'éditorial publié par la REVUE DU PRATICIEN(*).

C'est simple, je crois que j'aurais pu l'écrire ou le cosigner, jugez plutôt
Quelles leçons tirer de ce bras de fer avec  les malades ? Certes, il faut revoir et améliorer les tests d’évaluation des  médicaments et de la bioéquivalence et que l’ANSM ait les moyens de contrôler les études fournies. Il faut que les autorités et les professionnels jouent la transparence en cas de crise et apprennent à sortir de leur certitude quand un  problème apparaît. Mais surtout il faut apprendre à considérer les patients comme des citoyens responsables et donc  à écouter leur parole. Les malades n’ont pas forcément raison, loin de là, mais s’ils posent des questions c’est parce  que leur quotidien est souvent beaucoup plus difficile que ne l’imaginent les médecins. Donner corps à la  démocratie  sanitaire, c’est les faire participer, avec leurs représentants, à tous les niveaux décisionnels concernant la gestion de leur santé, c’est de ce fait reconnaître leur expertise sur le vécu de leur maladie et ainsi faire progresser la recherche sur leur prise en charge. Cette affaire montre l’importance de mettre en oeuvre  rapidement les études permettant de valider ou d’invalider le ressenti des patients et non de nier leur parole. Si l’enjeu est d’améliorer leur qualité de vie et de les rassurer, il est aussi de prévenir ces crises sanitaires qui ne font qu’éroder la confiance des citoyens vis-à-vis des professionnels et des instances dirigeantes.

Je publie également un extrait de l'article publiée dans cette même revue par M. Martin SCHLUMBERGER et Mme Catherine HILL qui s'était déjà illustrée par son courage dans l'affaire MEDIATOR.

A l'aide d'explications compréhensibles et irréfutables, elle arrive à cette terrible conclusion : les deux formules de Lévothyrox ne sont pas bioéquivalentes !

Et voilà qu'un pan entier de la défense de MERCK et des contrevérités répétés par l'ANSM s'effrondent avec fracas.

Il ne nous reste plus qu'à faire entendre cela par la justice, civile, administrative et pénale. Et pour cela, vous pouvez compter sur moi.

Votre bien dévoué
Christophe Lèguevaques
Avocat au barreau de Paris
Docteur en droit



(*) La Revue du praticien est une revue médicale française de référence, fondée en 1951 et destinée aux médecins et aux étudiants en médecine. Publiée mensuellement en français, elle édite 10 numéros par an. Elle publie des articles rédigés par des experts souvent universitaires sur la totalité du champ médical. Son abonnement donne droit à des compléments écrits et multimédia disponibles sur un site spécialement dédié. (wikipédia)