APPELONS toutes les forces vives (citoyen.ne.s, associations, politiques, acteurs culturels ou socio-économiques) à se mobiliser en se constituant partie-civile devant la cour d’appel de Paris dans le cadre de la procédure d’appel contre l’ordonnance de non-lieu.
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Car tôt ou tard, il faudra faire toute la lumière sur l’impréparation des EHPAD à un risque épidémique connu. Tôt ou tard, il faudra que les menteurs répondent aux légitimes interrogations des familles et des salariés. « Pourquoi vous avez nous abandonnés, trop souvent, trop longtemps, sans équipement protecteurs ? ».
Bonjour à tous, Je m’appelle Philippe H. J’habite en région parisienne et je viens de perdre deux proches parents résidents dans un EHPAD. Je souhaite partager avec vous ma colère et vous proposer d’agir ensemble pour que toute la vérité soit faite, condamner les coupables et obtenir réparations. Au 24 avril 2020, on dénombre 8.564 décès dans les Ehpad et établissements médicaux sociaux. D’après une étude personnelle, les EHPAD gérés par des grands groupes financiers cotés en bourse ou propriété de fonds d’investissements sont particulièrement touchés : un peu comme si la rentabilité devait l’emporter sur les soins aux résidents. Lors de la communication des premiers chiffres le 02 Avril 2020 (884) une responsable du secteur des maisons de retraite privées déclarait : « même si on est inquiets, la situation n’est pas hors de contrôle. Il faut attendre d’avoir plus d’informations ». Depuis, nous savons ! Nous savons aussi comment sont traités des personnes très vulnérables et les personnels de ces Entreprises ! et cela fait froid dans le dos. Telles les trois Parques, les principaux opérateurs du secteurs les sociétés hautement commerciales Korian, Orpéa, DomusVi ont commis des fautes d’une telle cruauté qu’une action répressive massive s’impose. La crise a pointé du doigt la grande détresse et la grande souffrance des résidents, le manque de considération pour les familles souvent mal ou tardivement informées et qui vivent une situation tragique ! et que dire du sort réservé aux personnels ? C’est pourquoi je m’interroge : n’est-il pas opportun de lancer une action collective permettant à toutes les personnes concernées d’unir leur force face à ces financiers qui tiennent le secteur. |